Dans un discours devant l'ONU, le président Gustavo Petro a comparé les États-Unis à l'Allemagne nazie dans leur traitement des migrants : « C'était le prélude à Hitler. »

Le président Gustavo Petro a établi une comparaison entre le contexte actuel des États-Unis et l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies.

Arborant un drapeau de la « guerre à mort », le président colombien s'en est pris au président Donald Trump et aux États-Unis, qui, selon lui, « se remplissent d'irrationalisme ».

"L'homme le plus puissant du monde ne croit pas à la science et cela s'appelle de l'irrationalisme et c'est de cela que l'Allemagne, le pays des grands philosophes, était remplie philosophiquement (...) les États-Unis se remplissent d'irrationalisme et ce fut le prélude à Hitler en 1933 ", a déclaré à un moment le chef de l'État colombien, s'écartant de son discours lorsqu'il a commencé à parler de décarbonisation.

Le président faisait référence au fait que, selon la science, le monde atteindrait un point de non-retour d'ici dix ans, où « nous assisterons à des catastrophes et les ressentirons jusque dans nos propres familles ». Il a conclu en comparant les États-Unis à l'ère nazie, il y a près d'un siècle.

Par ailleurs, lors de l'Assemblée générale, le chef de l'État colombien a souligné que le président Donald Trump « ne parle pas de démocratie, de crise climatique ou de vie ».

"Il ne fait que menacer et tuer, et il laisse des dizaines de milliers de personnes être tuées", a-t-il déclaré dans la même salle où le dirigeant américain s'était également exprimé.

Dans son discours de 41 minutes, le chef de l'État a de nouveau fait référence à ce parallèle avec le nazisme, qu'il a établi devant l'Assemblée générale et le monde entier.

« Alors que l'effondrement approche et que les vieilles sociétés blanches d'Europe et des États-Unis continuent d'applaudir leurs Hitler à la mode, elles n'écoutent pas les enfants, leur jeunesse, leurs enfants, l'humanité, les étoiles ou leurs grands-parents qui sont morts en combattant en héros contre Hitler et son idée criminelle d'une race supérieure », a noté Petro.

Le président colombien a même souligné que les États-Unis reproduisent le modus operandi du régime du leader du parti nazi et son traitement des Juifs, mais contre les migrants.

« Aujourd'hui, ils font la même chose qu'Hitler, ils construisent des camps de concentration pour les migrants et applaudissent les majorités électorales ; ils disent que les immigrants sont une race inférieure et ils collectivisent les reproches comme ils l'ont fait avec les Juifs », a fustigé le président.

Poursuivant sur l'idée des « vieilles sociétés blanches », le président a noté que ces gens « qualifient les migrants de terroristes, d'inférieurs, de voleurs et de trafiquants de drogue ».

« La plupart des trafiquants de drogue sont blonds, aux yeux bleus et gardent leurs énormes fortunes dans les plus grandes banques du monde », a-t-il déclaré dans son discours à l'Assemblée.

Faisant référence à cette classe de trafiquants de drogue, le président Petro a déclaré : « Ils ne vivent pas à Bogotá, ni à Caracas, ni dans les Caraïbes, ni à Gaza, mais plutôt à Miami. »

María Paula Rodríguez Rozo

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