Budget de la Sécurité sociale : plusieurs syndicats promettent un large mouvement de grève des médecins libéraux en janvier

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De "fortes perturbations" à prévoir pour l'hôpital public. Quelque 1 500 chirurgiens, anesthésistes et gynécologues-obstétriciens des cliniques privées promettent de faire grève et de "s'exiler" symboliquement à Bruxelles du 5 au 19 janvier, contre un budget de la Sécu et des parlementaires qui menacent leurs dépassements d'honoraires, en forte croissance selon plusieurs rapports. "Nous ferons partir plusieurs milliers de praticiens", probablement "3 000 à 4 000", a assuré jeudi 6 novembre à la presse le président de l'Union des chirurgiens de France, Philippe Cuq.
Aux côtés de l'AAL, le SNCUF et le Syngof, les syndicats prévoient l'arrêt de "toutes les activités", y compris les urgences, promettant toutefois d'assurer la "continuité des soins" pour les malades déjà hospitalisés. Leur colère porte notamment sur l'article 26, censé être examiné vendredi à l'Assemblée, qui permet au gouvernement de rehausser par décret une cotisation qu'ils paient sur leurs suppléments d'honoraires.
Sébastien Lecornu appelle le Sénat à la "responsabilité". "Je ne serai pas le Premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella", a assuré le chef du gouvernement lors d'une réunion avec les sénateurs, selon des propos rapportés par plusieurs participants à franceinfo. "S'il y a censure sur le budget, alors il y aura démission et donc dissolution", a-t-il prévenu.
Marine Tondelier appelera à voter contre le budget. C'est "un devoir moral et politique", a jugé la leader écologiste sur RTL. Elle a également ironisé sur "le triple axel des socialistes très artistique". "Je n'ai toujours pas compris comment ils allaient assurer la réception à la fin de leur saut acrobatique", a ajouté Marine Tondelier.
Le gel du barème de la CSG écarté. L'Assemblée nationale s'est massivement opposée mercredi au gel du barème de la CSG proposé par le gouvernement pour faire des économies. Une mesure "injuste" critiquée par la gauche, le RN ou encore Les Républicains.
La cote de confiance d'Emmanuel Macron toujours basse. La cote de confiance du président Emmanuel Macron, qui avait atteint un plus bas niveau en octobre (14%), est légèrement remontée pour atteindre 16%, niveau qui reste très faible, selon un sondage mensuel Elabe pour Les Echos. Les Français sont par ailleurs 22% à faire confiance à Sébastien Lecornu.
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