Consommation : les casiers vont-ils remplacer les commerçants ?

Au cœur de la Haute-Vienne, un village de 840 habitants possède un supermarché un peu particulier. Ici, pas de caissier mais 138 casiers. "On regarde ce qui nous fait envie, on tape le numéro qu’on souhaite, cela s'ajoute au fur et à mesure et puis on paye avec la carte bancaire”, détaille une Toulousaine venue en visite pour le week-end. Charcuterie, œufs, fromage, fruits et légumes récoltés par neuf agriculteurs, tous situés dans un rayon de 20 km.

Parmi eux, Samuel Murray, éleveur de porc, refait les stocks deux fois par semaine. “On s’y retrouve largement car nous ne bloquons pas le temps à être sur place, à faire la vente. C’est l’interface qui gère tout, nous faisons juste le réapprovisionnement des produits. Nous fixons le prix”, explique l'éleveur. Compter entre trois et une dizaine d’euros pour chaque produit. Les casiers sont la seule solution trouvée par le maire qui voit les commerces de sa commune fermés.

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