L’Europe place l’action climat au cœur de sa stratégie diplomatique
Alors que le doute s’installe sur la solidité de ses engagements climatiques, l’Europe affiche, à l’approche de la COP30, une “vision” diplomatique proactive pour le climat et l’énergie, analyse le quotidien économique belge “L’Écho”.
Il fallait une mise au point avant la COP30, la voici : dans une communication adoptée ce jeudi [16 octobre], la Commission réaffirme l’engagement de l’Europe pour la décarbonation de son économie et sa volonté de contribuer à accélérer la transition dans le reste du monde.
À l’approche de la conférence climatique de Belém qui marquera le dixième anniversaire de l’accord de Paris [du 10 au 21 novembre 2025], le doute sur la ligne européenne s’est installé. Depuis les dernières élections européennes, la Commission a multiplié les mesures de simplification réglementaire liées au climat, décriées par certains comme des mesures de dérégulation, et l’Union n’a eu de cesse de repousser l’adoption de son objectif de réduction d’émissions pour 2040, semant le trouble sur sa capacité à atteindre le “net zéro” avant 2050 [le 4 novembre, les ministres de l’Environnement ont fini par s’accorder sur la contribution déterminée au niveau national (CDN) de l’UE pour l’après-2030].
En attendant la trajectoire, donc, la Commission et la haute représentante de l’UE [pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Kaja Kallas] affichent leur “vision” sur la manière dont l’Union doit se positionner dans le monde sur ce sujet. Dans les grandes lignes : l’Europe ne peut pas se permettre de m
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