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L'université américaine Cornell débourse 60 millions de dollars pour régler son litige avec Trump

L'université américaine Cornell débourse 60 millions de dollars pour régler son litige avec Trump

Cornell, qui fait partie des 8 universités d’élite de l’Ivy League, est l’un des établissements d’enseignement supérieur contre lesquels le président a mené campagne après son retour à la Maison-Blanche.

La prestigieuse université américaine Cornell a accepté de débourser 60 millions de dollars pour régler un différend avec l'administration Trump, ce qui lui permettra de récupérer 250 millions de dollars de financement fédéral, a annoncé l'institution vendredi.

Cornell, qui fait partie des 8 universités d'élite de l'Ivy League, est l'un des établissements d'enseignement supérieur contre lesquels le président a mené campagne après son retour à la Maison-Blanche. Son gouvernement a lancé des enquêtes contre des dizaines d'universités, alléguant que leurs étudiants juifs et israéliens avaient subi des discriminations lors de manifestations contre la guerre à Gaza. Dans ce contexte, Cornell a indiqué avoir été soumise à des ordres d'arrêt de travail, à des résiliations de subventions et au gel de financements.

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Selon les termes de l'accord, l'université doit investir 30 millions de dollars sur trois ans dans la recherche en faveur de l'agriculture américaine et verser 30 millions de dollars au gouvernement sur la même période. Elle doit aussi fournir des données anonymisées sur ses admissions, des informations sur ses sources de financement à l'étranger et continuer de mener des enquêtes sur l'atmosphère sur le campus. Il est, en échange, mis fin à l'enquête sur le respect des droits civils en son sein.

L'accord dévoilé vendredi «ne constitue pas une admission de culpabilité,» a insisté l'université dans un communiqué. Son président, Michael Kotlikoff, ajoute que cet accord «reconnaît l'engagement du gouvernement à appliquer les lois existantes contre la discrimination, tout en protégeant notre liberté académique et notre indépendance institutionnelle».

Donald Trump cherchait initialement à contrôler les admissions et le recrutement dans les universités ciblées, mais Cornell souligne que l'accord lui permet de continuer à prendre ces décisions «sur la base du mérite».

Trois autres établissements de l'Ivy League (l'université de Pennsylvanie, Columbia à New York et Brown à Rhode Island), ainsi que l'université de Virginie, ont conclu des accords avec l'administration, selon des termes très variés. Le gouvernement a par ailleurs proposé à plusieurs universités, en échange d'avantages financiers, un accord sur des priorités en matière d'éducation supérieure : adhésion aux définitions «biologiques» du «masculin» et du «féminin», exclusion de facteurs comme «le sexe, l'ethnicité, la race, la nationalité, les opinions politiques, l'orientation sexuelle, l'identité de genre, les affiliations religieuses» de leurs processus d'admission et d'attribution des bourses. Celles-ci ont refusé.

lefigaro

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