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Simon Mann, ex-mercenaire britannique impliqué dans le coup d’Etat raté en Guinée équatoriale, est mort à 72 ans

Simon Mann, ex-mercenaire britannique impliqué dans le coup d’Etat raté en Guinée équatoriale, est mort à 72 ans
L’ancien officier de l’armée britannique Simon Mann pose pour les photographes avec son livre « Cry Havoc » lors d’une séance de dédicaces dans le centre de Londres, le 14 décembre 2011. BEN STANSALL / AFP

Simon Mann, ex-mercenaire britannique qui avait participé en 2004 à un coup d’Etat raté en Guinée équatoriale, est mort d’une attaque cardiaque en faisant du sport au Royaume-Uni à 72 ans, ont rapporté, samedi 10 mai, le Daily Mail et la BBC, citant des « amis » du défunt.

Ancien officier des forces spéciales britanniques SAS, Simon Mann avait été arrêté avec 61 autres mercenaires présumés en 2004 à Harare, au Zimbabwe, où il récupérait des armes avant de se rendre à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale.

Il devait y rejoindre une équipe dirigée par le Sud-Africain Nick du Toit, avec l’objectif de renverser le président Teodoro Obiang, arrivé au pouvoir en 1979. Il avait été condamné à trente-quatre ans de prison à l’issue d’un procès très médiatisé et mis en scène par le pouvoir.

Gracié par le président Obiang

Accusé d’être le cerveau du coup, il s’était excusé à la fin des débats, se disant « content que cela [le coup] ne se soit pas produit ». Quelques semaines avant la présidentielle de 2009, il avait finalement été gracié par le président Obiang et était rentré dans la foulée au Royaume-Uni.

Simon Mann avait été formé au sein de la très élitiste école Eton, puis à l’académie militaire de Sandhurst, avant d’entrer dans les Scots Guards, puis de devenir officier au sein des SAS.

En 2017, il avait témoigné à Paris, du côté de la défense, dans le procès du fils du président Obiang, Teodorin, accusé de s’être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable. Ce dernier a définitivement été condamné en 2021 à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende pour détournement de fonds publics.

Le Monde avec AFP

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