Dans la peau de la maire de… Savigny-le-Temple : « La sécurité, ce n’est ni de droite ni de gauche »

Depuis le début de son dernier mandat, Marie-Line Pichery (PS), élue maire en 2011, a renforcé les effectifs de la police municipale et le réseau de caméras. Utile quand, lors des émeutes urbaines de juin 2023, l’État s’est retrouvé en difficulté pour rétablir l’ordre sur le terrain. Pour elle, « un maire a aussi une fonction d’apaisement ».
Par Sophie BordierLe maire demeure l’élu local préféré des Français, celui que l’on identifie, celui vers qui on se tourne en cas de difficulté. Investi, sous pression, malmené… Il exerce une fonction qui séduit de moins en moins tant la mission est devenue difficile. À un an des prochaines élections municipales, nous allons à leur rencontre afin qu’ils se confient sur un événement fort et marquant de leur mandat.
« Depuis des années, on disait qu’il n’y avait pas assez de policiers sur le secteur. Le soir du 28 juin 2023, cela a été le pompon ! » Les émeutes urbaines survenues après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) en juin 2023, ont marqué Marie-Line Pichery (PS), la maire de Savigny-le-Temple, cinquième ville de Seine-et-Marne avec 30 500 habitants, située dans l’agglomération Grand Paris Sud.
Le Parisien