Les États-Unis soutiennent l'abrogation des sanctions imposées par la loi César à la Syrie
« L’administration est favorable à l’abrogation de la loi César. Le Congrès devrait inclure cette abrogation dans la loi d’autorisation de la défense nationale (NDAA) », a déclaré un porte-parole du département d’État à l’agence Anadolu.
Le porte-parole a ajouté que « la levée des sanctions contre la Syrie préserve l’intégrité de notre objectif principal – la défaite durable de Daech – et donnera au peuple syrien la chance d’un avenir meilleur. »
« Les États-Unis sont en communication régulière avec leurs partenaires régionaux et se félicitent de tout investissement ou engagement en Syrie qui contribue à offrir à tous les Syriens la possibilité de vivre dans un pays pacifique et prospère », a poursuivi le porte-parole.
Cette décision fait suite à l'annonce faite par Trump en mai 2025 de la levée de la plupart des sanctions américaines contre la Syrie après sa rencontre avec le président syrien Ahmad al-Charia en Arabie saoudite – la première rencontre entre dirigeants américains et syriens en 25 ans. À l'époque, Trump avait qualifié les sanctions de « brutales et paralysantes », ajoutant que leur levée « donnerait à la Syrie une chance d'atteindre la grandeur ».
Le 30 juin, Trump a signé un décret mettant fin aux sanctions américaines contre la Syrie, bien que la loi César de 2019 autorisant de telles mesures demeure en vigueur. Le nouveau gouvernement syrien considère ces sanctions comme un obstacle au redressement du pays après près de 14 ans de guerre qui ont ravagé son économie et ses infrastructures.
Bachar al-Assad, qui a dirigé la Syrie pendant près d'un quart de siècle, s'est enfui en Russie le 8 décembre 2024, marquant la fin du règne de plusieurs décennies du parti Baas, qui avait débuté en 1963.
Al-Sharaa, qui dirigeait les forces antigouvernementales ayant renversé Assad, a été déclaré président pour une période de transition fin janvier, s'engageant à reconstruire le pays et à rétablir la stabilité.
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