Chers vols, Marano (M5s) sur l'enquête antitrust : « La concurrence est la clé pour résoudre le problème »

Le député régional intervient sur les objections de l'Autorité : « Le gouvernement régional devrait travailler en tandem avec Rome pour assurer une plus grande transparence sur les prix ».

« Au lieu d’organiser des voyages d’espoir pour les Siciliens rentrant chez eux pour les vacances ou les congés – qui n’ont servi que de publicité dans les journaux – ou de se concentrer sur des solutions rapides comme les remboursements au risque de fraude, le gouvernement régional, en accord avec le gouvernement de Rome, ferait bien de veiller à ce que des solutions structurelles soient mises en œuvre pour protéger les citoyens en garantissant une plus grande concurrence qui puisse enfin rééquilibrer le marché, et donc faire baisser les tarifs ».

C'est ce qu'a déclaré José Marano, député régional du M5S et vice-président de la commission Environnement, Territoire et Mobilité de l'Assemblée régionale sicilienne.

« Nous avons besoin de concurrence sur le coût élevé des vols », poursuit le député régional. « Je l'ai toujours dit et je suis heureux que l'Autorité de la concurrence l'ait confirmé. Il y a quelques mois, l'Autorité affirmait qu'il n'y avait aucune anomalie dans les prix. Aujourd'hui, elle a au contraire détecté des problèmes critiques de transparence de l'offre. Une opacité qui empêche une comparaison adéquate des prix des services de transport aérien et qui nuit à la concurrence et aux consommateurs, notamment siciliens, contraints de payer des sommes exorbitantes pour rentrer chez eux pendant les vacances. »

« Aujourd'hui, nous avons la confirmation que la politique adoptée par le gouvernement Schifani a été un échec et a bénéficié exclusivement aux compagnies aériennes, qui n'ont pas réduit les prix le moins du monde, profitant au contraire de la réduction régionale pour continuer à garantir leurs bénéfices », conclut Marano.

« Nous saluons – conclut Marano – la nouvelle selon laquelle l’Antitrust a entamé une discussion avec la Commission européenne sur les initiatives à adopter, mais Rome et Palerme ne doivent pas être des spectateurs mais plutôt participer en tant que protagonistes, en visant un seul objectif : la résolution d’un problème qui exaspère depuis trop longtemps les citoyens siciliens, et pas seulement eux ».