Martí Batres : la réforme de la loi ISSSTE vise les hauts fonctionnaires

Martí Batres Guadarrama, directeur général de l' Institut de Sécurité et de Services des Travailleurs de l'État (ISSSTE) , a déclaré que l'initiative de réforme de la Loi ISSSTE s'adresse aux hauts fonctionnaires des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

L’objectif, dit-il, est qu’ils paient leurs frais de soins de santé à l’organisme en fonction de leur salaire net et non de leur salaire de base, comme c’est le cas actuellement.

« Il y a des hauts fonctionnaires dont le salaire de base est de 25 ou 30 % de leur revenu, donc proportionnellement, le travailleur de base finit par payer plus que le haut fonctionnaire. Nous voulons que les hauts fonctionnaires contribuent à hauteur de leur salaire global aux soins de santé.

Lors de la cérémonie de remise des diplômes aux résidents en médecine des spécialités, sous-spécialités et domaines hautement spécialisés, Martí Batres a souligné que cette réforme n'affectera pas le personnel de santé , les enseignants ou les travailleurs permanents.

« Je souligne qu’elle ne s’adresse pas aux travailleurs de base de l’État, ni aux enseignants, ni aux agents de santé, mais aux hauts fonctionnaires de l’administration publique, du pouvoir exécutif.

« Et aussi à ceux qui occupent des postes politiques en tant que législateurs, dans les congrès locaux et le congrès fédéral. Ministres, ministres de la Cour, afin que leur contribution soit plus juste pour toute la communauté qui reçoit les bénéfices de l'ISSSTE", a-t-il déclaré.

Le responsable de l'ISSSTE a ajouté que cette réforme vise à augmenter le financement de l'institut pour renforcer les services et les infrastructures de santé, principalement grâce aux contributions apportées par les institutions de l'État.

« La principale contribution vient des institutions de l'État, c'est de là que nous recevrons les ressources, principalement pour les améliorations dont je parle, tant pour le personnel médical que pour l'infrastructure de nos hôpitaux et cliniques qui doivent continuer à s'améliorer », a-t-il expliqué.

jcp