« Je suis de retour » : avec des critiques acerbes contre la famille Macri, Horacio Rodríguez Larreta s'est lancé comme candidat à la mairie
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"Je reviendrai." C'est ainsi qu'Horacio Rodríguez Larreta a annoncé sa candidature au poste de législateur de Buenos Aires lors des prochaines élections du 18 mai. Clarín a eu accès au texte qui dit ce qui suit.
« Chaque jour, je choisis un quartier de la ville de Buenos Aires et je m'y promène pendant des heures. Après tant d'années, je reconnais chaque rue, chaque pâté de maisons. Je sais ce que nous avons fait à chaque endroit. Ma vie et celle de Buenos Aires sont mélangées. Parfois, je ne sais pas où l'une finit et où l'autre commence.
Lors de ces promenades, j'écoute tous les voisins qui m'approchent. Je leur demande comment ils voient la ville, comment les choses se passent. Ils me confirment à maintes reprises ce que nous percevons tous : LA VILLE NE VA PAS BIEN. Buenos Aires n’est plus ce qu’elle était. Il est temps de le dire et de l'accepter. La seule façon de résoudre un problème est de commencer par le reconnaître.
Les grandes réalisations de notre administration sont en train de se diluer : la ville est sale, mal entretenue, les nids-de-poule sont revenus, aucun travail n’est fait et il n’y a aucune réponse aux habitants. Des prisonniers accusés de crimes fédéraux s'échappent des commissariats de police, créant ainsi de l'insécurité. Tout le monde me dit ça.
Ce qui nous a différencié, c’est la bonne gestion. Ce que nous étions, notre raison d’être, ne semble aujourd’hui plus qu’une ombre. Ça me fait très mal de l'entendre. Ça me fait mal de le voir. Comment cela pourrait-il ne pas me faire de mal si cette ville est une partie très importante de ma vie ?
Je suis convaincu qu’ensemble nous pouvons récupérer Buenos Aires, la mener vers l’avenir et faire de notre ville l’une des meilleures du monde. J’ai beaucoup réfléchi aux choses que nous aurions pu faire mieux. Durant cette période, je me suis consacré à l'étude et à la construction de nouveaux équipements. Maintenant que la stabilité macroéconomique est revenue, nous pouvons immédiatement reprendre l’expansion du métro et construire le viaduc Sarmiento, si nécessaire.
Malheureusement, le PRO a perdu son identité. Savoir qui nous sommes, pourquoi nous sommes ici, pourquoi nous faisons ce que nous faisons et pour quoi nous sommes et contre quoi nous sommes. Le jour où vous perdez votre identité, vous perdez tout.
J'étais et je suis contre la remise du PRO à Milei, je l'ai dit dès le premier jour. C’est pourquoi je ne faisais pas partie de la direction actuelle du parti. Le PRO aurait dû exercer de manière constructive son rôle d’opposition. C'est pour cela qu'ils ont voté pour nous.
Nous avons toujours été contre le fanatisme, le leadership messianique et l’extrémisme idéologique. Nous avons toujours été contre les agressions et les insultes. Et surtout, nous avons toujours défendu le droit de penser différemment. Nous prônons toujours le service public et la bonne politique comme outils de changement. Je le sais pour une raison très simple : j’ai été l’un des fondateurs du PRO.
Clarin