Le ministère public requiert une peine de deux ans de prison contre l'ancien patron du supermarché Van Eerd


Le ministère public a requis une peine de deux ans de prison, dont huit mois avec sursis, contre Frits van Eerd, ancien PDG et copropriétaire du groupe de supermarchés Jumbo. Selon le ministère public, Van Eerd est coupable de corruption, de faux et de blanchiment d'argent.
Selon le ministère public, Van Eerd s'est laissé corrompre par le concessionnaire automobile Theo E., qui lui a offert des cadeaux, des services et des promesses. En échange, il aurait négocié avec Jumbo des contrats de sponsoring conséquents pour des équipes de motocross et des motards. Les sommes ainsi obtenues auraient été en partie utilisées pour payer E. et pour acheter des biens à Van Eerd.
CorruptionAu deuxième jour de l'audience au fond de l'affaire de blanchiment d'argent et de corruption contre Van Eerd et E., les procureurs ont discuté en détail des cadeaux et des services qu'il aurait reçus.
Par exemple, il aurait acheté une remorque à E. pour moins de la moitié de sa valeur marchande, en échange de contrats de sponsoring pour la Fondation Dutch Racing. Dans le cadre de ce même contrat de sponsoring, E. aurait également versé 25 000 euros en espèces à Van Eerd.
Contrats de parrainageSelon le ministère public, l'ancien directeur de supermarché aurait également reçu auparavant des boîtes à outils de luxe d'une valeur de 105 000 euros pour des contrats de sponsoring Jumbo pour une autre équipe.
Étant donné que l'argent du sponsoring facturé n'a pas été intégralement utilisé pour le sponsoring, Van Eerd est également soupçonné de faux. Non seulement une partie de l'argent a été utilisée pour des choses que Van Eerd a reçues, mais E. en aurait également empoché une partie. Cela rendrait les contacts de sponsoring faux.
Blanchiment d'argentLe troisième soupçon – celui de blanchiment d'argent criminel – n'a pas été suffisamment réfuté par les douze déclarations présentées par la défense de Van Eerd, selon le ministère public. Celles-ci devraient prouver que les près de 450 000 euros en espèces découverts au domicile et sur le lieu de travail de l'ancien PDG de Jumbo avaient une origine légale.
Les procureurs estiment que ces déclarations devraient être rejetées car elles sont largement invraisemblables.
RTL Nieuws