Les jeunes employés trouvent un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ce qui est le plus important, ce qui frustre les employeurs
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Pour les salariés néerlandais en 2025, c'est clair : le travail est important, mais la vie privée prime. Cet équilibre est particulièrement important pour les jeunes. Un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée est primordial, avant même le salaire et les perspectives de carrière.
Les employeurs ont visiblement du mal à s’adapter à ce changement de mentalité, selon une nouvelle étude d’Ipsos I&O. Pour de nombreux jeunes de moins de 35 ans, le travail n'est plus au cœur de leur existence. Ils choisissent consciemment une vie où le travail s'intègre à leur vie privée, et non l'inverse.
La semaine traditionnelle de 40 heures les séduit moins : ils préfèrent travailler trois ou quatre jours par jour, tout comme la possibilité de le faire en partie depuis chez eux. Garder le contrôle sur ses horaires et son lieu de travail est une exigence fondamentale pour cette génération.
Cela ne signifie pas qu'ils considèrent leur travail comme sans importance. Au contraire : ils souhaitent se sentir utiles, apporter leur contribution et s'épanouir. Mais pas au détriment de leur bien-être. Le travail doit s'intégrer à leur vie, et non l'inverse. Ce changement de priorités est source de frictions au travail, notamment avec les employeurs encore habitués à une autre façon de penser.
Six entrepreneurs sur dix estiment que les jeunes salariés accordent trop d'importance à un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ils estiment également que cette génération est plus facilement surchargée, moins fidèle et a des exigences trop élevées, notamment en matière de salaire et de flexibilité.
Malgré les tensions liées à la pression et à l'équilibre au travail, la satisfaction professionnelle générale des Néerlandais est élevée. Les salariés accordent en moyenne 7,5 à leur vie et à leur travail. Le travail est valorisé pour les contacts sociaux, l'encadrement et la satisfaction qu'il procure. Deux salariés sur trois déclarent : « Le travail est source d'inspiration et de satisfaction. »
Et si vous faites cela, votre satisfaction au travail ne fera qu'augmenter , écrit Metro aujourd'hui.
Cette vision positive est largement répandue : que l'on travaille dans le monde des affaires, au sein de la fonction publique ou dans le secteur de la santé, les scores diffèrent peu. Mais des différences se cachent derrière. Par exemple, les femmes très instruites âgées de 35 à 49 ans affichent des scores élevés en matière d'implication et de désir de contribuer à la société par leur travail. En même temps, ce groupe est le plus sensible au stress. Elles ressentent le plus fortement la tension entre le travail, les soins, la pression liée à la performance et les attentes sociales.
Les jeunes salariés, notamment ceux diplômés de l'enseignement supérieur, sont eux aussi étonnamment souvent confrontés au stress au travail . Selon TNO, un quart des travailleurs âgés de 18 à 35 ans présentent aujourd'hui des symptômes d'épuisement professionnel. La pression de la performance, l'incertitude quant à l'avenir et la disponibilité constante ont des conséquences néfastes.
La tension entre les attentes des jeunes et celles des employeurs devient de plus en plus évidente. Les salariés plus âgés sont perçus comme loyaux et stables, mais aussi moins flexibles. Les jeunes apportent des compétences en innovation et en numérique, mais, selon les employeurs, manquent parfois de sens des responsabilités.
Pourtant, les employeurs sont conscients de leur besoin de jeunes. La solution ? Selon les chercheurs, elle réside dans la recherche active d'une mixité saine au sein de l'équipe. Cela permettra d'intégrer les contributions des jeunes employés et de valoriser l'expérience des salariés plus âgés.
Depuis la pandémie de coronavirus, le télétravail est devenu un élément incontournable de la semaine de travail pour de nombreuses personnes. Plus de la moitié de la population active travaille désormais de chez elle, occasionnellement ou régulièrement. Les personnes ayant un niveau d'études plus élevé et les personnes aux revenus plus élevés en font particulièrement usage. Le télétravail leur offre plus de liberté et de sérénité, ce qui se traduit par une satisfaction professionnelle légèrement supérieure.
Cependant, le télétravail a aussi ses limites. Certains salariés regrettent le contact au bureau. Environ un quart d'entre eux souhaiteraient que leurs collègues viennent plus souvent au travail. Les personnes qui travaillent désormais moitié-moitié à domicile et moitié-moitié sur site y sont particulièrement favorables.
Les employeurs recherchent également un équilibre dans le cadre du télétravail. La liberté et la flexibilité sont valorisées et continueront donc d'exister, mais le sentiment d'appartenance au travail ne doit pas disparaître.
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Metro Holland