Le député Lindbergh dépose une demande de révocation du mandat de Carla Zambelli

Le leader du PT à la Chambre des députés, Lindbergh Farias (RJ), a déposé une requête auprès de la Commission de la Constitution et de la Justice de la Chambre (CCJ) demandant le renvoi immédiat du processus de perte du mandat de la députée Carla Zambelli (PL-SP) au Conseil d'administration de la Chambre.
« Nous avions déjà compris et soumis la demande, conformément à la conviction, que le jugement final impose la suspension immédiate de ses droits politiques, conformément à l'article 15, III, de la Constitution fédérale, à déclarer par le Conseil, cependant, elle a été renvoyée à la Commission de la Constitution et de la Justice, dans une procédure anormale et illégale », a écrit le député.
La défense de la députée dans le cadre de la procédure de destitution a été présentée plus tôt ce mois-ci. Le dossier est rapporté par le député Diego Garcia (Républicain-PR), qui devrait présenter un rapport demandant la destitution de la députée.
Même si elle a été condamnée et est désormais emprisonnée, Zambelli poursuivra son mandat parlementaire jusqu'à ce que la Chambre décide de sa destitution ou jusqu'à ce que le nombre d'absences injustifiées prévu par la Constitution soit atteint.
Le conseil d'administration est chargé d'engager les poursuites judiciaires suite à une condamnation pénale. Cependant, le président de l'Assemblée a pour habitude de soumettre la question au vote en séance plénière.
Le président de la Chambre, Hugo Motta (Républicains-PB), a déclaré qu'il attendait les déclarations officielles du ministère de la Justice et du gouvernement italien concernant l'arrestation du député.
Zambelli a été arrêtée en Italie mardi 29. Elle était en fuite depuis juin, date à laquelle elle avait quitté le Brésil quelques jours après avoir été condamnée à dix ans de prison par la Cour suprême fédérale (STF). Le nom de la députée figurait sur la liste rouge d'Interpol.
Selon les conclusions d' Estadão auprès des enquêteurs, le député a été localisé par l'attaché de la Police fédérale (PF) à Rome, qui travaille à l'ambassade, en collaboration avec les autorités italiennes.
IstoÉ