Un voyage au Vatican aux multiples poignées de main pour Mark Carney

Le premier ministre canadien, Mark Carney, rentre au pays après avoir multiplié les rencontres diplomatiques à Rome, en marge de la messe d’inauguration du nouveau pape, Léon XIV.

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En plus du souverain pontife, avec lequel il a eu une brève audience dans la basilique Saint-Pierre, Mark Carney a pu discuter avec le vice-président américain, J.D. Vance.

Les tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada ont évidemment été au cœur de la rencontre entre les deux hommes.

«Le premier ministre a fait valoir au vice-président que le Canada et les États-Unis sont plus forts lorsqu’ils travaillent ensemble», a indiqué le bureau de M. Carney dans un communiqué publié dimanche soir.

La Maison-Blanche a également commenté cette rencontre informelle tenue à la Villa Taverna, la résidence de l’ambassadeur des États-Unis à Rome, en Italie.

«Les dirigeants ont discuté des intérêts et des objectifs communs des États-Unis et du Canada, notamment des politiques commerciales équitables et de la relation durable entre les deux nations», a mentionné l’administration Trump dans son communiqué.

Préparer le terrain du G7

Le premier ministre a de plus rencontré une dizaine de dirigeants lors de ce voyage en Italie, souvent pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir.

En tête de liste, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à qui Mark Carney a réitéré samedi le soutien du Canada dans le conflit l’opposant à la Russie.

Il a également rencontré le premier ministre de l’Australie et de l’Irlande en plus du président israélien, Isaac Herzog, pour rappeler «la nécessité d’instaurer immédiatement un cessez-le-feu à Gaza».

Certaines de ces rencontres se voulaient une préparation au sommet du G7 qui doit se dérouler le mois prochain à Kananaskis en Alberta.

De premiers contacts ont été amorcés en Italie avec le chancelier allemand, Friedrich Merz, et avec la première ministre italienne, Giorgia Meloni.

«Le premier ministre a mis en avant le rôle du Canada en tant que partenaire stable, fiable et innovant, riche en ressources naturelles et en expertises», a fait valoir le bureau de M. Carney.

Cette série de rencontres diplomatiques n’est pas sans rappeler le premier voyage officiel de Mark Carney après son élection en mars à la tête du Parti libéral et, de facto, à la tête du Canada.

Il s’était alors envolé vers l’Europe, où il avait rencontré coup sur coup le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre britannique, Keir Starmer.